La densité de texte a une influence sur la perception que vos lecteurs auront de votre document. Est-ce la maquette qui donne le calibrage ou le calibrage qui donne la maquette ? Hin hin, bonne question !
Déjà, c’est quoi le calibrage d’un texte ?
C’est le nombre de caractères contenus dans un texte, espaces compris.
Dans Word : sélectionnez votre texte puis Outils > Statistiques
Sur Google Sheets, sélectionnez votre texte puis Outils > Nombre de mots
Quel calibrage chez la « concurrence » ?
C’est dur de se retrouver face à son doc Word, et de se rendre compte de ce que cela va rendre une fois mis en page. J’ai la solution pour vous : analyser les brochures de vos concurrents, ou type de document similaire permet de se faire une idée du calibrage et de la densité associée.
En analysant plusieurs documents, vous (ou votre graphiste) observerez des résultats très variés, qui vous aideront à faire des choix.
Votre texte est toujours souvent trop long !
Dans leur première version, d’expérience, je peux vous dire que vos textes sont toujours trop denses (sorry). Or, avoir un calibrage défini en début de projet vous permettra de respecter vraiment les objectifs que vous vous êtes fixés dès le début, notamment si vous souhaitez un document épuré ! Attention, spoiler, on ne peut pas avoir une maquette « épurée » et « chic » avec 2 500 signes par page ! Il faut faire un choix :
- soit vous gardez tout, et c’est dense (au risque que vos lecteurs n’aient pas l’envie suffisante ou la disponibilité pour autant de lecture),
- soit vous restez sur votre idée de document épuré, et pour cela, on coupe ! Personnellement, je fais souvent des coupes dans les textes, j’ai + de recul que mes clients, c’est + facile !
Demandez une maquette en blanc à votre graphiste
Kezako ? En print, une maquette en blanc désigne une ébauche de mise en page d’un document imprimé, quand on n’a pas encore tout le contenu réel. C’est une étape supplémentaire utile si vous avez déjà rédigé une première version des textes. Cela vous permettra de vous faire une idée du rendu final, et permettra de déterminer (à peu près) les encombrements pour les images, et la place allouée aux textes. Ça ressemble à ça :
Du coup, quel calibrage pour ma brochure ?
Tout dépend du style que vous souhaitez donner à votre document, et de son format. Regardez ce qui se fait ailleurs et déduisez-en des calibrages à respecter pour obtenir le résultat souhaité. Le travail peut se faire dans l’autre sens : vos textes sont définitifs, et la mise en page s’y contraint. Mais c’est très souvent au détriment de la qualité de votre support, et de facilité de lecture par le lecteur final.
↓ Conseil bonus pour réduire vos textes 💡 ↓
Si une partie de vos textes peut être traduite en graphique ou schéma, cela allègera considérablement la mise en page ! En +, cela créera des niveaux de lecture, et rendra le document moins austère que de gros pavés !
Exemples de calibrages
sur des brochures créées par mes soins

3700 signes pour la double page – Format ouvert 340 x 240 mm

2912 signes pour la double page – Format ouvert 340 x 240 mm

2065 signes pour la double page – Format ouvert 440 x 135 mm

3637 signes pour la double page – Format ouvert 420 x 297 mm